On the road
Apres plusieurs jours passes dans notre camion favori, au coeur de Buenos Aires, nous avons, avec bonheur, quitte la capitale, trop bruyante et trop polluee a notre gout pour partir vers de plus vastes horizons.
Direction Tigre, petite ville batie au bord de l eau le long des bras du fleuve Parana. On y trouve toutes les residences secondaires des portegnes. Un bateau nous depose sur une ile ou nous tentons une ballade un peu ecourtee quand Nils s embourbe jusqu aux genoux...
Notre bivouac hors de la capitale est une caricature du pire du pire. Encore peu experimentes, on a privilegie l emplacement en centre ville plutot que le calme et on va le payer cher, surtout en ce samedi soir. Et le samedi soir, l argentin est tres festif...
Festif, ici, ca veut dire que les soirees battent leur plein vers 2 heures du matin et que de 5 a 8 heures, les rues sont pleines de monde, qui s en retourne avec force klaxons, hurlements, rodeos en voiture, musique a fond. Autant dire que la nuit ne fut pas excellente.
Notre chemin, les prochaines semaines s orientera vers le nord, vers les chutes d Iguazu, a la frontiere d Argentine, du Bresil et du Paraguay. Pour y aller, nous allons traverser l Uruguay.
Nous franchissons la frontiere le dimanche, en fin d apres midi. Ce sera la premiere d une longue serie.
Celle ci se passe assez rapidement, en moins d une heure, tout est expedie, y compris le controle sanitaire ou nous devons rendre aux douaniers les produits laitiers, les fruits et les legumes. Heureusement, le frigo etait presque vide.
On s arrete pour la nuit a Fray Bentos, dans un petit camping au bord du fleuve Uruguay, large comme une mer. On est a 10 m du rivage, sous les eucalyptus peuples de perroquets jauneset verts. On apprecie le calme et la tranquillite apres notre precedente nuit d enfer.
Quelaues changements entre l Argentine et l Uruguay: les rues, les maisons sont mieux entretenues. Et surtout, on sent qu on est tres loin des problemes d insecurite dont on parle tant en Argentine.