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NOmades

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25 septembre 2011

Elles sont là les photos....

Il suffit juste d'aller dans l'album photo des U.S.A. Facile, non?
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24 août 2011

The End

That's all folks! Voilà, c'est la fin.  Dans quelques heures l'avion nous ramènera vers Paris.  Beaucoup de sentiments se bousculent dans nos têtes. Mais c'est surtout la joie et l'impatience qui dominent. Bien sur, dans quelques jours on n'échappera pas à un bon coup de blues. Et après? Comment va-t-on reprendre le cours de notre vie après cette belle parenthèse? Que retiendra-t-on de cette aventure? Pas de réponse pour le moment, que des questions et le sentiment d'avoir bien réussi notre échappée, d'être allé au bout sans regret aucun. Pour finir, un grand merci. Merci aux voyageurs que nous avons rencontrés et avec qui nous avons partagés des moments riches et intenses. Ils sont trop nombreux pour que nous les citions ici mais ils se reconnaitront. Merci aux amis d'ici qui nous ont accueillis et accompagnés pendant quelques jours. Merci Rosemary, Patricia, Nancy et Patricio, Claudine et Ricardo, Sebastien et Cécile. Merci à celles et ceux qui nous ont lu, commentés et ont suivi nos aventures par le biais de ce blog. Les photos de ce dernier mois seront en ligne des que possible. Et enfin merci à nos parents, nos frères et soeurs, qui ont patiemment supporté cet énième coup de tête. Pas d'angoisse, on réfléchit déjà au prochain! MERCI
23 août 2011

Deux ou trois choses que j'ai apprises ( de moi...et des autres)

Une année sur les routes, dans l'ailleurs et la découverte ça permet de prendre un peu de recul et de faire émerger certaines choses. Qu'on le veuille ou non, qu'on le revendique ou qu'on le rejette, nous sommes, je suis, profondément, totalement, définitivement occidentalisés. Les coutumes ancestrales, la gastronomie locale, les rythmes latinos, la torpeur tropicale, tout cela est merveilleux, le temps de la découverte. Mais j'ai trop souvent eu la sensation de ne pas avoir toutes les clefs permettant de comprendre ce que je voyais pour que ce monde devienne un jour le mien.  Mon monde, il est ce qu'il est mais je le connais et je sais les règles qui le régissent a défaut de le comprendre ( la plupart du temps disons...).  Et cela sans compter que la vue quotidienne de la pauvreté et de la misère sans aucune comparaison possible avec ce que l'on rencontre chez nous, reste inoubliable. Certains voyageurs semblent s'en accommoder; nous on n'a pas pu. C'est donc arrivée aux USA que j'ai retrouvé ce qui fait le charme de notre civilisation: les embouteillages, la télé, les hamburgers, mais aussi le confort d'une route sans défaut, la sécurité, la ( bonne ) musique, des forces de l'ordre plus discrètes, des règles de vie identiques pour tous. Certes nous n' avons pas les Andes, l'Amazonie ou les plages des tropiques, n'empêche...... La possession n'est rien. Ce qui compte c'est le sentiment d'être chez soi. On peut vivre parfaitement bien dans 5m2 sans le confort ordinaire de nos maisons (encore que nous n'étions pas les plus à plaindre). Mais si on n'a pas le sentiment d'avoir les deux pieds enracinés, l'aventure ne peut pas durer éternellement.  Écologie, souci de riches?  J'aimerais pouvoir dire oui. Mais après 3 mois au pays des riches parmi les riches, je n'ai hélas, même plus cette illusion.  Que la conscience écolo soit presque totalement inexistante en Amérique du sud et centrale, c'est excusable au regard de la pauvreté que l'on y rencontre. Abondance du plastique qui ruine l'environnement et les paysages, déforestation ininterrompue, surutilisation du chimique, pollution atmosphérique, la liste est longue. Mais plus au nord, le constat est pire: débauche énergétique permanente, aucune gestion de l'eau, absence totale de sensibilisation. Alors, oui, je vais continuer à trier mes déchets et à fermer le robinet quand je me laverai les dents. Mais le coeur n'y est plus devant l'ampleur de la tache. Einstein avait bien raison.  Le temps est élastique. Impossible de dire aujourd'hui si cette année fut longue ou courte, si le début du voyage est loin ou proche. La sensation du temps qui passe est en tous cas la chose que nous avons le plus de mal à appréhender. Le voyage invite à ne vivre qu'au présent. Ce n'est pas facile de vivre ensemble, 24 heures sur 24, dans un si petit espace. Bien sur, nous avons eu des orages.  Mauvais souvenirs vite effacés devant les moments magiques et les souvenirs inoubliables de ce que nous avons partagés tous les 3 pendant un an.    
21 août 2011

Deux cerises sur le gâteau

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Allez, encore deux petites merveilles avant de rentrer.

D'abord, Yellowstone.
Palette volcanique multicolore, odeur de souffre, explosion de geysers, on en a pris plein les yeux, les narines et les oreilles.
Les fumerolles, les geysers, les sources d'eau chaude sont innombrables dans le parc, plus de 10000, le tout décliné sous toutes les couleurs de l'arc en ciel.
Le parc de Yellowstone est aussi fameux pour sa faune exceptionnelle qui gambade en toute liberté; ours, élan, wapiti, bisons. Malchanceux, nous n'avons pas vu d'ours mais abondance de bisons qui provoquent même un veritable embouteillage quand le troupeau décide de se reposer, voire de s'accoupler, sous les yeux hilares des conducteurs, au milieu de la file.

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Ensuite, comme final exceptionnel de cette année toute aussi exceptionnelle : New York.
Nous y sommes depuis hier après une traversée en avion. Circuit classique: la statue de la liberté, les buildings de Manhattan, le Metropolitan Museum, Ground Zero....

Plus que 4 jours avant de clôturer cette parenthèse de notre vie.

Partagés entre l'impatience de rentrer et les regards nostalgiques que l'on jette sans arrêt sur les derniers mois, nous comptons les jours.

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13 août 2011

2 faces de l'Amérique

Après avoir longuement dit adieu à notre fidèle camping-car et souhaité bonne chance à Gaetane, Charles et Paola, nous avons complété notre parcours américain par la visite de 2 villes on ne peut plus différentes : San Francisco et Salt Lake City. Difficile d'imaginer un contraste plus grand entre les 2. San Francisco, la cosmopolite, l'européenne, libérée et progressiste, est bien connue pour son art de vivre. On a aimé son architecture, son environnement agréable, frais en bord de mer sous la domination emblématique et majestueuse de l'élégant Golden Gate Bridge, mais aussi le souffle culturel omniprésent fait d'expos, de musées, de théâtres. 800 miles plus loin, c'est à dire un saut de puce à l'échelle de l'Amérique: Salt Lake City. Radicalement, totalement différente. 50% des habitants sont mormons. Ce chiffre à lui tout seul résume tout.  Austérité et prospérité. De larges avenues bordées d'immeubles impeccablement entretenus, des bâtiments somptueux mais à l'architecture glaciale, rigide. Ici, tous les plaisirs terrestres doivent être à l'abri des regards. Les restaurants sont toujours cachés derrière d'austères façades et si l'on commande du vin, un serveur vient fermer les stores afin que l'on ne devine pas de telles agapes depuis la rue. Les mormons pratiquants ne sont pas autorisés à boire ni café, ni thé, ni alcool bien sur. Les femmes, cantonnées à un rôle de poule pondeuse, doivent obéissance à leur mari. La vie entière est dominée par la religion puis par le culte de la famille. Au delà de l'hypocrisie des austères principes affichés,  c'est surtout l'omniprésence de la religion qui dérange. Au centre de la ville se tient le temple et tous ses bâtiments annexes. Tous sont énormes, luxueux, majestueux ( tous les mormons abandonnent 10% de leurs revenus à l'église) et racontent sous toutes les formes une version remodelée de l'Ancien Testament et de la vie de Jésus. Et partout circulent des hordes de jeunes gens ( des filles surtout) de toutes nationalités, chargées de convertir les passants. Les plus libérées ont la jupe à mi-mollets et toujours le Livre des Mormons à la main. Des familles nombreuses de blondinets et blondinettes déambulent dans les jardins arborant un radieux sourire. On se croirait dans une pub pour une assurance vie. Une autre spécialité de Salt Lake City est la généalogie puisque les mormons, certains de leur toute puissance religieuse, se sont arrogés le droit de répertorier l'état-civil de la planète entière. Enfin, presque... Nous n'y sommes pas, et après recherches, finalement peu de français. Si elle n'est pas un belle ville comme peut l'être San Francisco, Salt Lake City, en tous cas, ne laisse pas indiférent. Les prochains jours seront tous autres : retour des grands espaces et des montagnes. 
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5 août 2011

3 valises

Il y a un an on devait faire tenir notre vie dans 4 m². Aujourd'hui, on doit la compacter dans 3 valises. Autant dire que l'on apprend à ne pas être trop matérialiste et à ne garder que l'essentiel: ce qui peut encore ( un peu) servir et ce qui représente un souvenir inoubliable. Exercice difficile, souvent irrationnel, qui nous pousse, bien malgré nous, à abandonner un coquillage rose et nacré des côtes équatoriennes mais conserver un fragment de poterie mochica, à se séparer de livres mais garder des épices mexicaines. Pas de hiérarchie dans ces choix, juste la simple nécessité et des souvenirs, des images furtives cachées derrière des objets. Demain notre petite maison abritera d' autres voyageurs et nous, nous reprendrons la route vers Yellowstone. 
30 juillet 2011

Derniers tours de roue

Derniers tours de roue C'est sur la côte nord de la Californie que nous avons choisi de passer nos derniers jours en compagnie de celui qui nous a transporté, hébergé, abrité depuis plus de 11mois. Déjà la fin? Pas tout a fait, mais en tous cas, nos derniers moments avec le camping-car puisque c'est avec d' autres voyageurs, Charles, Gaétane et la petite Paola, qu'il va poursuivre sa route au long cours et redescendre, courageusement, vers le grand sud Patagon. Nous leur souhaitons de tout cœur bonne continuation et autant de bonheur que nous en avons eu à travers 15 pays et presque 40000 kilomètres. Ces derniers jours auront été consacrés presque exclusivement à de menus travaux d'entretien,  rangement et surtout d élimination de tout ce que nous avions entassé depuis des mois, utile ou pas, et que nous ne pourrons pas ramener en France. Le hasard faisant bien les choses, il nous a permis d' alléger nos bagages en sacrifiant en l'espace de deux semaines nos deux ordinateurs et la DS de NIls! Désormais, la mise a jour du blog se fera donc sans photo; on compte sur votre compréhension! L'heure est donc à la négociation et à la simulation de bagage. Vaste programme qui nous ramène quelques mois en arrière où le cœur du problème résidait également dans quelques paires de chaussures.... Le 6 août prochain, après quelques jours passés à San Francisco, nous serons donc Sans Véhicule Fixe et ce sera en voiture de location et d'hôtels en hôtels que nous irons jusqu' au Montana et Yellowstone avant de finir cette année en beauté, par une semaine a New York.
22 juillet 2011

Bel air, belle aire …

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Après l’atmosphère étouffante et pour tout dire insupportable du Nevada, on avait bien besoin de l’air pur et frais des sommets de la Sierra Nevada et de Sequoia National Park.

 

Monstrueux géants de plus de 100 mètres de haut, vieux, pour certains, de 2500 ans, ces séquoias grandissent dans un périmètre restreint de la région, qui réunit toutes les conditions nécessaires à leur croissance exceptionnelle.

 

Lilliputiens parmi les géants, on a enchaîné les balades, têtes en l’air admirant les hauteurs, nez au vent humant les senteurs de résine.

 

Ils sont impressionnants ces arbres dont la plus petite branche mesure quand même plus de 2 mètres de large et qui ont vu passer des générations d’indiens, puis de colons, puis de trappeurs, puis d’exploitants forestiers, ( l’exploitation des séquoias est interdite depuis les années 40) puis de touristes.

Et il est vrai, que ça ne manque pas les touristes autour du saint des saints, du vénérable Général Sherman, classifié «  plus gros arbre du monde ». Ce n’est pas le plus beau mais incontestablement ses dimensions sont impressionnantes.

Tout comme le calme et la sérénité qui règnent dans le parc.

 

Après Sequoia, Yosemite.

 

On nous en avait dit des merveilles : vues sublimes, cascades tumultueuses, vallée calme et sereine parsemée de prairies, ours qui s’ébattent librement et en toute quiétude.

 

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Hélas…. Rien de tout ça. Mais plutôt l’impression désastreuse de s’être égarés au beau milieu d’une jolie aire d’autoroute un jour de départ en vacances classé noir par Bison Futé.

 

La vallée, certes magnifique mais parcourue en permanence par 4 files continues et ininterrompues de voitures, y compris les incontournables petits trains touristiques, les cascades qu’il faut contempler les uns après les autres en faisant la queue, les files de voitures sur les bas-côtés, les allers et venues sur les parkings pour guetter la place qui se libère, l’attente de 20 minutes devant les toilettes, les mômes qui braillent, les paquets de chips, les moteurs des bus qui tournent pour ne pas laisser refroidir la clim…

 

La foule, celle des grands jours ; celle des retours de plage vers 18h, des lundis de l’Ascension chez Ikéa, ou des vitrines de Noël aux Galeries Lafayette le 1er décembre.

 

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Alors évidemment, espérer voir un ours dans ce capharnaüm….

 

Après quatre heures, quelques peu désabusés et dégouttés, on a alors préféré se planquer à 20 km de là, dans un endroit bien plus calme.

 

Allez, c’est pas grave, on en verra encore pleins d’autres des belles choses !

16 juillet 2011

Histoires américaines

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Tenue correcte exigée.

 

L’Utah est l’état des mormons venus s’installer ici il y a un siècle et demi pour fuir les persécutions religieuses. Salt Lake City, la capitale de l’état est composée à plus de 50% de mormons, pratiquants, et grâce à leurs stricts principes et leur ardeur au travail, ils ont réussi à faire de l’Utah l’un des états les plus riches et les plus prospère du pays, aidés en cela par les sites naturels exceptionnels qui s’y trouvent et qui attirent les touristes du monde entier.

La face cachée de l’Utah, c’est justement la rigueur morale et religieuse des mormons : pas de vente d’alcool dans l’état, sauf dans des magasins spécialisés sous licence, exception faite de la bière qui n’est pas un alcool, comme chacun sait !

L’apéro du soir se fait donc à la bière pour Fabrice et au jus de pomme pour moi.

Selon la même rigueur morale, partout il est précisé qu’il faut avoir une tenue correcte : no shirts, no shoes, no services ( pas de chemise, pas de chaussures, pas de service)

 

Les girls américaines sont des filles à la mode. La dernière étant de porter un T-Shirt ou un accessoire (casquette, sac, bandeau…) à la gloire d’un célèbre fabriquant de moissonneuse batteuse (de couleur verte foncé). Quand l’inscription est pailletée, c’est encore mieux.

 

Et quand on est à l’université, pour être vraiment cool et voir sa cote de popularité grimper en flèche, une seule solution : aller en cours en pyjama. Propre et repassé certes, mais pyjama quand même. Et plus il y a de nounours sur la flanelle, plus on est « in ».

Cela pose à peu près le niveau de l’élégance et du raffinement vestimentaire des américains…

 

Si on avait voulu faire sensation aux USA, on aurait pas trouvé mieux. Circuler avec un camping-car de 7 mètres relève ici de la parfaite excentricité, voire d’une anormalité certaine, eux pour qui le RV ( recreational vehicle) doit mesurer au minimum 12 mètres. La plupart de ces monstres est équipée de climatisation, de congelateur, de micro-ondes, de machine à laver et d’un salon escamotable dans la largeur et qui se déploie de chaque coté, à l’arrêt.

Nous, forcément avec notre petite taille et notre autonomie énergétique on pique leur curiosité. : «  il faut un permis pour conduire ça ? ».

Cette condescendance affichée a d’ailleurs valu à notre fidèle destrier l’affectueux surnom de «  petite crotte ».

N’empêche que leurs RV ont beau porter des noms à faire pâlir d’envie les explorateurs les plus audacieux (le Week-end Warrior, l’Artic Fox, le Wild Cat ou plus ridicule, le Château Sport), leur taille et leur consommation d’énergie les obligent à ne fréquenter que des campings surpeuplés, sans charme où ils sont alignés, les uns à coté des autres.

Nous, on va partout, armés de notre panneau solaire qui nous suffit amplement.

 

La mentalité américaine est complexe pour nous européens. Savant dosage de liberté individuelle servie à toutes les sauces et d’ultra réglementation.

On a ainsi le droit de ne pas attacher la ceinture de sécurité de ses enfants en voiture (c’est ma liberté individuelle, je fais ce que je veux) par contre, les chiens doivent être impérativement et en toutes circonstances, tenus en laisse d’une longueur maximum de 1,83 m ( là, c’est la sphère publique, donc respect des autres).

 

Cet improbable équilibre donne lieu à une judiciarisation extrême et à une permanence du «  politicaly correct ». Dire de quelqu’un qu’il est noir, même si c’est sa couleur de peau, c’est déjà dépasser la limite.

Tout est prétexte à un procès, une réflexion, une attitude, une négligence mineure.

 

Du coup, partout, sur le bord des routes, fleurissent les panneaux publicitaires pour des cabinets d’avocats spécialisés dans tous les domaines, du plus classique au plus improbable : divorce, amende routière, accident de la route, sortie de prison…

 

39° à 20h30, 32° à 3 h du matin, 31° à 7 h du matin ; la chaleur est devenue insupportable et nous rôtit vivants dans notre étuve à roulette.

 

Tchao l’ouest, cap sur la verdure, les montagnes et la mer.

 

 

4 juillet 2011

Slots and hoodoos

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Trois jours de pur bonheur, élus à l’unanimité les 3 meilleurs jours depuis le début du voyage.

C’est dire…

A Escalante National Park, nous avons retrouvé Sébastien et Cécile, grands amoureux devant l’éternel des fabuleux espaces américains.

Et, profitant des miracles géologiques qu’offre ce grand parc, un peu à l’écart des hordes touristiques, nous voilà partis, sous la houlette de Seb, à explorer les slots canyons.

Mais qu’est ce que c’est un slot canyon, me direz-vous ? ( je l’ignorais totalement il y a quelques jours encore). C’est une faille rocheuse qui relie une vallée à une autre, si étroite qu’on n’y passe que de profil.

Obèses s’abstenir, ventres rebondis à faire fondre absolument avant tout passage. Même Nils du haut de ses 25 kg a parfois eu du mal à se glisser en certains passages.

Ces ouvertures sont teintées de l’ocre du plateau du Colorado, mais savent aussi prendre des couleurs différentes selon la lumière du soleil qui pénètre au fond des canyons. A certains endroits, les parois sont zébrées de sédiments calcaires ou parsemées de sombres dépôts de fer.

Ces slots canyon sont innombrables dans la région d’Escalante. Nous en avons traversés 3 : Peek-a-Boo, Spooky et Zebra, escaladant les rochers bloquant l’ouverture, nous faufilant dans des passages si étroits que c’est l’un derrière l’autre que l’on devait placer nos pieds, le sac tenu par la main et non sur le dos, la tête tournée de coté…

Mais un slot, ça se mérite. Pour y parvenir, plusieurs dizaine de miles de piste en 4X4 puis de marche sous un soleil de plomb dans un environnement désertique sont nécessaires, sans repère autre que celui de la parfaite connaissance des lieux qu’en a Seb.

En 3 jours, 25 miles (35 km) de randonnée avalées avec bonheur, bonne humeur, avec le plaisir simple d’être ensemble et de partager ces lieux inoubliables.

Nils y a montré ses grandes qualités d’endurance, lui qui s’est modestement surnommé «  l’homme des canyons ».

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Cécile et Sébastien continuant leur virée vers Capitol Reef, c’est donc tous les 3 que nous avons poursuivi notre route vers Bryce Canyon, beaucoup plus touristique, surtout en ce début de saison estivale. Mais rien ne peut gâcher malgré tout le spectacle de des chandelles de pierre, ces «  hoodoos » rouges et blancs disposés dans un amphithéâtre monumental parsemé de sapins.

Bientôt 5 semaines dans l’Ouest américain.

Tous les jours des paysages différents, sublimes, inoubliables et des bivouacs splendides en pleine nature.

Et je crois que le meilleur reste à venir…..

 

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