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2 octobre 2010

37° degré sinon rien…

Après la vie de gauchos, les joies thermales.

L’Uruguay, sur toute sa partie occidentale bénéficie de sources thermales chaudes qui sont exploitées sous forme de complexes plus ou moins touristiques.

Nous optons pour celui de Guaviyu et pour cela nous avalons 200 km d’une route complètement défoncée entre Tacuarembo et Paysandu, pleine de caillasses et de nids de poule !

En plein week-end ensoleillé de printemps, il y a foule, avec en plus, oh bonheur , une exposition spéciale tuning ( section audio, mention basse)…

Heureusement ce Center Parc version sud américaine se vide rapidement et nous pouvons profiter en toute tranquillité des piscines d’eau thermales à 37, voire 38°.

Le lendemain, nous voulons profiter encore un peu des thermes et choisissons celles de San Nicanor, plus à l’intérieur des terres et au bout de 12 km de mauvaise piste. Il s’agit en fait d’une ancienne estancia qui accueille quelques touristes.

Nous serons les seuls sur le site. Les deux piscines à plus de 38° dominent la campagne, dans un parc magnifique. Jamais plus je ne pourrai me baigner dans une vulgaire piscine à 26°…

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Après 10 jours en Uruguay, il est l’heure de revenir vers l’Argentine pour monter vers le nord avant d’attaquer la descente vers la Patagonie.

On repasse la frontière à Salto. Un passage de frontière c’est toujours un moment un peu difficile ; nous sommes à la merci des exigences bureaucrates des douanes, nous qui parlons si difficilement l’espagnol. En plus, on ne peut pas dire que nous passions inaperçus avec notre camion et nos passeports européens…

Et bien sûr, ça n’a pas raté : un aimable douanier soulève un problème de taille.

Le numéro de châssis de la police d’assurance n’est pas le même que celui mentionné sur la carte grise (à un chiffre près). Et il n’en démord pas : sans correction de la part de l’assurance (que j’ai prise à Buenos Aires, à mon arrivée), on ne passe pas.

Que ceux qui supportent mal le suspense insoutenable de cette chronique se rassurent : nous sommes finalement passés en toute intégrité, morale ou physique et avons bien rejoints l’Argentine. Mais ça a été l’occasion de 2 leçons de survie :

-          quand on est dans la mouise, on trouve toujours les ressources nécessaires face à un environnement hostile pour téléphoner à 1500 km de là et demander une rectification de la police d’assurance, le tout en espagnol (avec au départ, ni téléphone, ni Internet !). Et ça marche, le certificat rectifié est bien arrivé, 2 heures après !

-          Face à un environnement hostile (toujours le même) on reste patient et zen et on redonne pour la 30eme fois, sans mouvement apparent de mauvaise humeur, les papiers déjà donnés 29 fois. Si vraiment, on a de la bouteille, on peut tenter le sourire de celui que n’atteint pas ces petites mesquineries.

Je n’ai pas réussi. La prochaine fois, peut être…

Après plus de 2 heures d’attente et de stress, nous avons le droit de passer.

Dans les 3 jours à venir, nous filerons, sans arrêt particulier vers Iguazu, dans la région dite des trois frontières de l’Argentine, de l’Uruguay et du Paraguay.

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Commentaires
B
Bonjour à vous ,<br /> Je m'inquiète pour "TOTOR"....heureusement ,vous l'aviez bien chaussé avant d'entamer votre périple; les nids de poule: cela ne doit pas être trop à son goût! <br /> Bisous de CESTAS
L
C'est sympa de pouvoir suivre votre périple de là ou je suis en ce moment !<br /> Fabrice, ton espagnol ne doit pas être si mauvais que cela, il m'est souvenir d'une phrase d'étudiants que tu m'as apprise et que j'ai encore en mémoire... je ne sais pas si ça peux aider aux passages des frontières !<br /> à plus et bonne route<br /> Laurent du 07h50
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