Lenteur et moiteur tropicale
Lenteur au port de Balboa pour sortir le camping-car du bateau. Tout doux aussi l’administration des douanes qui doit délivrer le précieux sésame permettant la sortie du port et l’entrée sur le territoire. Ballade de bureaux en bureaux, dossiers à compléter puis à photocopier (une file pour la photocopie, une autre pour le paiement et enfin une troisième pour obtenir le reçu du paiement des copies….), attentes interminables dans le couloir pendant que le chef est parti déjeuner ( c’est un acquis social, ils ont de grandes pauses déjeuner au Panama !).
Enfin, au bout de 2 jours, les barrières s’ouvrent et le camion est libre de rouler au Panama.
Soulagement. Nous avons passé avec succès une étape difficile du voyage, que nous préparions depuis des mois.
Nous partons presque aussitôt pour le nord ouest, avides de connaître un autre Panama que celui des centres commerciaux.
Plages de sable blanc sur la côte pacifique. Nous y passons une nuit, bercés par le bruit des vagues. On trouve encore des coins préservés mais pour quelques semaines seulement ; d’énormes complexes touristiques luxueux se construisent tout près.
L’eau est presque froide par rapport à l’Equateur. On devient difficile peut être….
Plus on monte, plus la chaleur devient difficile à supporter. Dans les villes, c’est presque intenable d’autant plus que nos amis les moustiques aiment à pimenter nos nuits de leurs douces piqûres.
Heureusement, le Panama est traversé par une cordillère volcanique où l’on trouve de superbes coins sauvages, frais et ombragés.
Ballades dans les parcs nationaux à flanc de volcan, découverte de la flore (la plus grande variété d’orchidées au monde) et faune locales, ainsi que farniente seront notre quotidien des prochains jours.