La ville blanche ( et grise...)

                                 

Parait qu’il ne pleut jamais à Arequipa ! Enfin… avant, avant le changement climatique, ou avant qu’on n’y vienne tout simplement. En tous cas, on l’a vue la pluie, on n’a même vu que ça pendant 3 jours. Dommage, on aurait pu voir cette ville toute blanche car construite en sillar (dans les pays de la Loire, on appelle ça du tuffeau), entourée de montagnes, dont le volcan Misti, le tout sous un soleil de plomb.

Nous n’avons pas manqué de couleurs pour autant puisque nous sommes allés explorer le labyrinthique couvent Santa Catalina, tout en orangés et bleus marocains. Ce fut l’un des premiers monastères du nouveau monde, fondé par les Espagnols encore tout imprégnés d’architecture maure. On se croirait en effet au Maroc ou en Andalousie avec ses ruelles ocres bordées de cactus et ses arcades bleu pétrole.

                                             

Les ballades se sont donc déroulées à l’ombre des parapluies, de musée en musée, avec des détours par les cafés de la place d’armes.

Heureusement qu’une petite musique venait souvent résonner à nos oreilles : la très célèbre (trop…) Lettre à Elise jouée par le camion poubelle, signal pour les habitants qu’il était l’heure de penser à les sortir. Pauvre Beethoven. Passer à l’éternité sous cette forme. Autant faire de la peinture…

Après la grisaille, le soleil et la mer.

                                             

Tout doucement, nous allons remonter la côte péruvienne vers le Nord. Il est vrai que l’on n’a pas envie de se presser tant les plages, le soleil, les apéros entre voyageurs (les sites incas aussi, bien sûr !) nous retiennent.

Profitons-en encore un peu !