Monotonie
Le désert, encore le désert, toujours le désert.
Depuis notre départ de Santiago, il y a un mois et demi, à l’exception de notre petite virée d’une dizaine de jours dans les Andes, nous sommes dans le désert côtier qui longe le Pacifique. Presque 5000 km de désert…
On en aura vu de toutes les couleurs et de toutes les sortes: du désert rose et orangé à Atacama, du gris et sinistre au sud du Pérou, du blanc à Nasca. Avec des cailloux, ronds, plats, tranchants ou avec du sable. Sous le soleil ou dans le brouillard. En ligne droite ou en courbes sinueuses, préservé ou véritable décharge à ciel ouvert…. Bref, dans la catégorie Désert, on a maintenant un panel assez représentatif de ce qui existe sur le continent.
Quelques étapes, heureusement, viennent rompre la monotonie de nos routes.
Des étapes très « vacances » dans des criques magnifiques, presque seuls au bord de l’eau turquoise, au pied de ruines pré-incas.
Des pauses sportives comme à Ica, où Nils a pu dévaler des dunes en sand-board.
Mais aussi des haltes plus « nature » comme à Paracas, point de départ pour les Iles Ballestas, réserve naturelle d’observation de lions de mers, de pingouins de Humboldt et où des millions d’oiseaux ont élu domicile du haut de montagnes de guano.
Et comme souvent, depuis que nous sommes au Pérou, le soir, au bivouac, nous faisons la rencontre de voyageurs de tous horizons, toutes expériences avec qui nous partageons, le moment venu, quelques verres de pisco et, le lendemain quelques heures de route.
Allez, on n’est pas si malheureux….