EN 3D

Depuis près de 10 mois, on en aura vu de toutes les couleurs tant les paysages et les sites ont été variés et différents d’un pays à l’autre.

Aux Etats-Unis, on est entré dans une autre dimension et c’est en 3D que tout se contemple.

Profondeur de champ et de vue pour le Grand Canyon : 1800 mètres de dénivelé et presque 24 kilomètres d’une rive à l’autre. 8 ans après notre premier passage, le bonheur de sa contemplation demeure intact.

La promenade se décline sur 19 kilomètres de long (ce n’est qu’une infime partie du Canyon qui fait plus de 400 kilomètres de long). Chaque vue est rendue différente par les couleurs des sédiments qui retracent l’histoire géologique de ce monstre qui a presque 2 milliards d’années.

Certes le lieu est largement exploité et donne souvent l’impression d’être dans le Disneyland de la faille géologique, mais c’est toujours à l’américaine, c'est-à-dire avec intelligence et dans le respect de l’environnement.

Nous, en tous cas, il nous aura fallu 3 jours pour trouver la force de s’arracher à ce lieu magique.









Meteor Crater ; là encore, pas besoin de chausser ses lunettes rouges pour bien apprécier ce que l’on voit. Il y a quelques 50 000 ans, un caillou de fer et de nickel de moins de 45 m est venu s’écraser dans le désert de l’Arizona.

Résultat : un cratère phénoménal qui contiendrait 21 terrains de football.



Et comme d’habitude, un petit musée très bien fichu où l’on nous explique qu’en cas de risque avéré de collision entre la terre et une météorite, tous les pays du monde s’uniraient pour dévier de sa course, grâce à des bombardements depuis une navette spatiale, le vilain caillou ; cela sous l’égide des meilleurs spécialistes mondiaux (et d’où qui sont les meilleurs spécialistes mondiaux ? hein ?). Une sorte d’internationale de l’astéroïde, version Hollywood.

Cà, c’est le coté un peu second degré des Américains….

Demain, nous parcourrons le Canyon de Chelly, berceau du peuple Navajo.

Tout en courbe et en relief, of course !